"Put*** que la vie est belle"

Bon, mon jean mi, je leur dis quoi à nos bloggers préférés ?

je ne vais quand même pas leur parler du temps qu’il fait à Lyon (surtout qu’ils s’en foutent (presque) tous, ils ont déserté), qu’on a vu Ratatouille avec les filles (ce n’est pas que j’en crevais d’envie), qu’on a fait du Vélov avec schtroumpf paysan et sa femme et même que j'ai mis sa pâté à Schtroumpf paysan sur les berges du Rhône (on avait l'air malin), qu’il a râlé (beaucoup), qu’on a refait les clôtures passe que y’en a marre que Gaza foute le camp tout le temps, qu'on a mangé des gnocchis avec tes parents et Sister Maria, qu’il faudrait que je passe la tondeuse, déclare nos impôts (et oui c’est toujours pas fait), fasse installer la chaudière (je rappelle, pour certains qui l'auraient oublié, qu'elle nous a lâchés après le mariage)... qu’on attend les marocains qui vont venir se refaire une petite forme sous peu à Curis, que nos enfants seront bientôt tous à la maison (prêts pour la rentrée, hein Pelote ?) et que je vais te voir tous les jours, toi, dans ta petite bulle, qui dort, presque toujours d'un sommeil très agité, semblant habité par mille et une pensées, rêves ou cauchemards, en attendant que les capsules blanches daignent montrer leur tête ; elles commencent à se faire attendre je sais plus qui disait, travailler plus pour... elles pourraient peut-être elles aussi s’y mettre un peu, pour qu’enfin tu n’aies plus mal et que tu puisses de nouveau ouvrir la bouche, sourire, chanter, parler et puis aussi parce que tu nous manques.
Je pourrais peut-être finir en leur disant qu’on compte toujours sur eux, que leurs petits mots nous font toujours autant de bien, qu’on a l’impression, quand on les lit, d’être au centre d'un faisceau d’ondes comme si on était dans un hamac et que l’on se laissait bercer en attendant que le temps passe, avec en fond sonore « Put*** que la vie est belle » ; allez, mon jeanmi, c’est pour bientôt !

flo