Aujourd’hui, il a fait beau et ... c’était trop bon !

Ce matin, je m’suis levée ; après un dernier p’tit café-livre du jour dans notre superbe cuisine « à l’ancienne », ma chef de travaux préférée est arrivée suivie de près par une de mes équipières préférées -ou peut-être est-ce l’inverse- mon autre équipière préférée, nous ayant fait faux bond pour cause de déménagement surprise (mais on lui pardonne, on n’peut pas toujours tout prévoir).
Et d’attaquer, un coup de blanc par ci pour l’une, un coup de blanc par là pour l’autre pendant que la troisième se chargeait de mettre un peu d’ordre dans la fichue cuisine de cette fichue bicoque : « c’est quoi ces trois pots de cornichons, et tous ces paquets de café, à quoi ça t’sert ? et pourquoi t’as cinq bouteilles de vinaigre entamées, et ces épices, t’es sûre qu’ils sont bons c’est écrit « à consommer avant avril 1996 »... ? » « ben ma Blanchette, tu sais ... c’est parce que la dernière fois que ...» « t’occupe, t’as pas besoin de tout ça » et que j’te jette ce qui est en double, cassé, qu’y a pas servi depuis moins de trois mois,torchons, nappes, serviettes, ... , et que j’te descende les saladiers, les cuillères, les louches... en double, triple voire quadruple qui encombraient notre cuisine ; ça s’est terminé sur les coups de 13-14 h, dehors au soleil, à grignoter les restes de pizza (hier soir, c’était rugby !), du kiri sur tartines de pain aux olives, à parler de tout, de rien, de la vie, de l’amour, de la mort, de l’amitié,... c’était trop bon !
Puis sur ce, j’ai quitté mes compères pour retrouver mon Jmi qui m’attendait de pied ferme pour aller se promener : on a fait le grand tour de l’hôpital, il faisait bon, on s’est arrêtés sur des bancs et on s’est même arrêtés à la kafèt pour boire un café et manger un Mars ... tout en parlant de tout, de rien, de la vie, de l’amour, de la mort, de l’amitié... c’était trop bon !
Puis j’ai repris la route pour retrouver mes nounours, et vous savez à l’endroit où on traverse le Rhône, là où il y a la grosse vague des kayakistes fous, le soleil était en train de se coucher sur les collines de Fourvière, énorme, orange, dans la brume, un avion laissait sa trace juste au-dessus et j’écoutais à fond ma chanson du moment et je pensais à la vie, l’amour, la mort, l’amitié ...c’était trop bon !
Ce soir, je crois que ça va le faire !